jeudi 24 janvier 2013

Une brèche dans le mur

Auteur : Joëlle Adani
Editions : Mon petit Éditeur
Genre : Policier
Prix : 20 
228 pages
Synopsis :
En 1989, une équipe de coureurs français, sponsorisée par l’épicerie et la brasserie du coin, s’apprête à effectuer une course sans précédent de Béziers à Moscou pour célébrer le bicentenaire de la Révolution. Son long trajet à travers l’Europe sera ponctué de drames amoureux et de rencontres saugrenues qui prendront peu à peu le pas sur l’exploit sportif à proprement parler. Les quatre hommes et les quatre femmes sont en effet loin de s’imaginer que, dans ce contexte de guerre froide, leur équipée va attirer l’attention des services secrets américains et européens et qu’ils vont avoir un rôle à jouer dans la chute du Mur.

Pourquoi des civils français iraient-ils en courant jusqu’à Moscou? L’idée semble trop bizarre pour être crédible. La CIA, le MI5 et la DGSE sont donc persuadés qu’il y a là anguille sous roche. Chaque geste innocent des coureurs filés par des espions depuis leur départ, va ainsi être comiquement réinterprété et disséqué à la loupe par les services secrets, créant deux niveaux de lecture pour ce roman haletant.

Parlons de l’Auteur :

- Premier Prix de Poésie de Canton des écoles primaires dès l'âge de 8ans (1958)

- Premier Prix de littérature et de poésie, service de documentation des services du Premier ministre (2003)
- 1er roman "la Diagonale" en 2000 ; 
- 2ème roman "Maux de Femmes Mâles d'Amour (2002)
- 3ème roman "Une Brèche dans le Mur" (2012) (co-scénariste de ce roman avec le réalisateur Bernard Louargant).

Mon avis :

Lu dans le cadre du concours Coup de cœur 2013, je remercie les organisatrices de ce concours, ainsi que les éditions, Mon petit éditeur, et l’auteur Joëlle Adani, pour leurs confiances.


Parlons couverture :

Comme pour la plus part des romans policiers, la couverture est assez sombre. Représentant une peinture faite sur le mur de Berlin, elle apporte un avant-goût à l’histoire qui n’est pas pour me déplaire. Les « gueules » des deux hommes sont exagérés et rendent le coup de crayon plus réel…
J’aime beaucoup.

Parlons contenu :

J’attendais ce roman avec impatience. Parce que de tous les romans "suspens" de la sélection, (je ne suis pas forcément une adepte de ce genre littéraire) c’était peut-être celui qui m’inspirait le plus.  La synopsie était intrigante et cette idée de courses (qui a vraiment été faite) me donnait envie. C’est donc avec plaisir que je me lançais dans cette aventure épique, d’une course qui allait marquer les esprits.

Mais voilà… J’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire. Les débuts sont chaotiques et un nombre conséquent de personnages apparaissent au fils de la lecture.
Il y a, tout d’abord, les coureurs. Leurs noms, leurs caractères, tout y passent, mais de façon si hachés qu’il m’a été difficile de tout retenir sans me mélanger les pinceaux… Bien sûr, vers le milieu du livre, j’ai tout de même compris qui était qui, mais je n’étais déjà plus aussi emballée par le contenu…
Rajouter à cela, les membres des différents pontes des services secrets européens puis internationaux, et là, je patauge !

Il m’aura fallu avaler plusieurs milliers de kilomètre, pour enfin trouver un attrait à ce roman. Un petit truc qui m’accroche aux personnages, un espion, qui change de visage, une intrigue sur le personnage de Marie à Berlin,… . Et c’est bien dommage car j’arrivais à la fin du bouquin.

Cette histoire aurait mérité plus de détaille sur les aventures de nos coureurs français, plus de souffrance dans leurs efforts, plus explications sur les différents lieux de passages, plus de connaissance de soi et du groupe, plus de tout.
J’ai eu l’impression d’avoir des informations aux comptes gouttes, alors que l’histoire avançait doucement, hop, on sautait plusieurs centaines de kilomètres, et on passait à autres choses, sans exploiter réellement le sujet.

Car, indépendamment de ma non-réactivité au récit, l’idée est excellente ! Le complot autour des coureurs, aurait mérité plus d’angoisse, d’oppression, de sentiment d’être observé ; les personnages, étaient eux aussi favorables à une histoire plus poussée, cette fin par exemple de Jean-Loup (je ne dévoilerai rien de la chute finale) est passé à la trappe, je me suis même dit : « Tiens, c’est qui déjà celui-là ? »...  et c’est bien dommage…

Pour finir,
L’histoire, parait-il, va être adapté au cinéma, et je suis certaine qu’il sera très agréable à voir, car je vous le répète, il y a matière à construire une histoire très attrayante et divertissante.  

2 commentaires:

  1. tiens, c'est vrai, je l'avais oublié le Jean-LOup... oui, les personnages, dans l'ensemble, manquent de consistance, c'est dommage

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    1. et oui, ça mériterai un peu plus de détails, de croustillants ^^

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